mercredi 9 mai 2012

sentiment de la journée

Jour 7 - Réflexion de la journée



Une chose m’est restée à l’esprit en partant de la classe aujourd’hui.  On est un pas d’avant, les jeunes commencent à être sensibilisés à la question de l’environnement et du progrès.  Même s’ils ont presque tous un sentiment de désespoir, comme Simon a écrit en classe : 

«C’est seulement à cause de ceux qui sont sans espoir que l’espoir nous est donné».  

L’espoir est là!  De plus, en sachant les défis auxquels ils feront face, ces jeunes sont en meilleure position de changer leur manière de faire, manière de vivre.  Par contre, il reste beaucoup plus de jeunes à conscientiser sur cette matière, car comme les élèves du secondaire ont dit, plusieurs ne s’attardent pas à la question.

Je pense qu’aujourd’hui je me sens un peu moins petite dans le monde qu’hier.  L’espoir m’est revenu tout d’un coup et ça fait du bien de revenir optimiste.  De plus pour moi, en faisant attention à certaines choses, par exemple acheter des produits équitables, locaux et seulement au besoin, je me sens plus rattaché à ma participation au progrès équitable.   Pour moi, c’est quelque chose de très important que j’ai réalisé dans la dernière semaine.  Comme Gabrielle mentionne dans son blog d’aujourd’hui, et que j’ai trouvé extrêmement pertinent, est que le changement qu’on recherche débute avec nous même.  Le progrès est une notion qui s’applique beaucoup plus à des questions plus globale comme le progrès sociétale, économique, etc.  Par contre, je crois qu’on a tous fait du progrès pour soi-même et comme personne depuis ce cours (pour moi en tous cas).  J’adore aussi l’idée qu’on se rejoint toute pour discuter d’un plan d’action en groupe demain midi.  C’est vraiment comme si on est en processus de former une petite solidarité entre les étudiantes, les profs et le caméraman dans notre classe.    

Au moins, si c’est la fin de l’humanité (qui pour moi est difficile à croire possible), j’aurai la conscience claire d’avoir essayé de faire ma part!  Comme un des groupes avait écrit en classe : «Il ne faut pas porter le poids du monde sur nos épaules».  Mais évidemment, il faut travailler sur soi-même. 

2 commentaires:

  1. J,'ai bel et écrit cette pensée... Mais je dois rendre à César ce qui est à César. Cette pensée est le fruit de l'esprit de Walter Benjamin. ;)

    Simon

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    1. Oups! Mon erreur! J'avais l'intention de la citer !

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