Pour
commencer cette réflexion de chapitre, je commence avec une citation qui m’a
fait réfléchir. Wright dit, en parlant de la civilisation Maya quant à leur
exploitation et épuisement de ressources :
« Non,
ils se braquèrent et continuèrent de faire ce qu’ils avaient toujours fait,
seulement en pire. Leur solution fut de construire de plus hautes pyramides, de
donner plus de pouvoirs aux rois, d’exploiter davantage les masses, de guerroyer
davantage. En termes modernes, l’élite maya devint extrémiste, ou
ultraconservatrice, pressant le citron de la nature et de l’humanité jusqu’à sa
dernière goute» (Wright, 2004 ; 142-143).
Ouf, ça
me fait penser à notre dite civilisation occidentale. Plusieurs rejettent
encore l’idée qu’il faut changer nos manières de faire et de faire attention à
notre planète. La mentalité de la production exponentielle et le progrès
illimité règne encore très près de chez nous.
Pour
traduire la deuxième phrase de cette citation en terme poste-moderne, on
pourrait dire :
«Leur
solution fut de construire de plus en plus d’usines, de mines, d’autoroutes à quatre
voies, de gratte-ciel, de donner plus de pouvoirs aux corporations et aux super
riches, d’exploiter davantage les masses, de guerroyer davantage».
Bon, ça
se ressemble pas mal beaucoup, non ?
«Sexe,
nourriture, richesse, pouvoir, prestige : tous nous incitent à l’action, nous
font progresser. On peut aussi y ajouter le progrès comme tel, dans son
acception moderne de choses matérielles toujours meilleures» (Wright, 2004 ;
121). Dans quelle voie est notre progrès ?? Je ne pourrais cesser de répéter!
Même après tout notre cours, je suis encore dans le stage d’être enragée après
notre civilisation. Notre socialisation, nos valeurs et nos croyances font en
sorte qu’on cherche notre bonheur dans nos achats! Je suis aussi prise que tout
le monde, mais voyons donc!
Pour
cette quatrième réflexion de chapitre, je n’irai pas trop en détail.
Évidemment, comme Wright mentionne dans son livre, nous ne sommes pas la première
civilisation qui profite des ressources naturelles et endommage notre planète.
L’effondrement de plusieurs sociétés s’est produit avant aujourd’hui. Par
contre, comme la Chine et l’Égypte, après des crises sociétales, ce n'est pas toute
la civilisation qui s’est effondrée, mais ils ont dû s’adapter pour assurer
leur survie (comme Marc mentionnait en classe, on risque d’affronter plusieurs
petits murs, au lieu d’un gros mur, qui peut s’avérer plus dangereux).
Une
phrase dont j’avais bien aimé (et que j’ai réalisé était dans la prezi des
professeurs) :
«La santé
de la terre et de l’eau – et celles des arbres, qui sont les gardiens de l’eau
– est la seule base durable pour assurer la survie et le succès de toute
civilisation» (Wight, 2004 ; 146).
Comme ces
deux civilisations (Chine et Égypte), une version plus simplifiée de la société
est requise, tout comme ce cours nous a fait réaliser. Nous avons besoin de la
simplicité dans la vie, d’un retour à un savoir-vivre et un savoir-faire.
Wright finit
son quatrième chapitre en disant : « il y a de l’espoir, mais pas pour
nous» (2004, 146).
Si nous
sommes capables, en collectivité, comme dans notre groupe d’étudiantes, de nous
éduquer, de réaliser le potentiel que nous avons comme groupe collectif, je
crois qu’il y a de l’espoir!
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