mardi 22 mai 2012

Réflexion - Chapitre 4

Chapitre 4 - Brève histoire du progrès 



Pour commencer cette réflexion de chapitre, je commence avec une citation qui m’a fait réfléchir. Wright dit, en parlant de la civilisation Maya quant à leur exploitation et épuisement de ressources :

« Non, ils se braquèrent et continuèrent de faire ce qu’ils avaient toujours fait, seulement en pire. Leur solution fut de construire de plus hautes pyramides, de donner plus de pouvoirs aux rois, d’exploiter davantage les masses, de guerroyer davantage. En termes modernes, l’élite maya devint extrémiste, ou ultraconservatrice, pressant le citron de la nature et de l’humanité jusqu’à sa dernière goute» (Wright, 2004 ; 142-143).

Ouf, ça me fait penser à notre dite civilisation occidentale. Plusieurs rejettent encore l’idée qu’il faut changer nos manières de faire et de faire attention à notre planète. La mentalité de la production exponentielle et le progrès illimité règne encore très près de chez nous.
Pour traduire la deuxième phrase de cette citation en terme poste-moderne, on pourrait dire :

«Leur solution fut de construire de plus en plus d’usines, de mines, d’autoroutes à quatre voies, de gratte-ciel, de donner plus de pouvoirs aux corporations et aux super riches, d’exploiter davantage les masses, de guerroyer davantage».

Bon, ça se ressemble pas mal beaucoup, non ?

«Sexe, nourriture, richesse, pouvoir, prestige : tous nous incitent à l’action, nous font progresser. On peut aussi y ajouter le progrès comme tel, dans son acception moderne de choses matérielles toujours meilleures» (Wright, 2004 ; 121). Dans quelle voie est notre progrès ?? Je ne pourrais cesser de répéter! Même après tout notre cours, je suis encore dans le stage d’être enragée après notre civilisation. Notre socialisation, nos valeurs et nos croyances font en sorte qu’on cherche notre bonheur dans nos achats! Je suis aussi prise que tout le monde, mais voyons donc!

Pour cette quatrième réflexion de chapitre, je n’irai pas trop en détail. Évidemment, comme Wright mentionne dans son livre, nous ne sommes pas la première civilisation qui profite des ressources naturelles et endommage notre planète. L’effondrement de plusieurs sociétés s’est produit avant aujourd’hui. Par contre, comme la Chine et l’Égypte, après des crises sociétales, ce n'est pas toute la civilisation qui s’est effondrée, mais ils ont dû s’adapter pour assurer leur survie (comme Marc mentionnait en classe, on risque d’affronter plusieurs petits murs, au lieu d’un gros mur, qui peut s’avérer plus dangereux).

Une phrase dont j’avais bien aimé (et que j’ai réalisé était dans la prezi des professeurs) :
«La santé de la terre et de l’eau – et celles des arbres, qui sont les gardiens de l’eau – est la seule base durable pour assurer la survie et le succès de toute civilisation» (Wight, 2004 ; 146).

Comme ces deux civilisations (Chine et Égypte), une version plus simplifiée de la société est requise, tout comme ce cours nous a fait réaliser. Nous avons besoin de la simplicité dans la vie, d’un retour à un savoir-vivre et un savoir-faire.

Wright finit son quatrième chapitre en disant : « il y a de l’espoir, mais pas pour nous» (2004, 146).

Si nous sommes capables, en collectivité, comme dans notre groupe d’étudiantes, de nous éduquer, de réaliser le potentiel que nous avons comme groupe collectif, je crois qu’il y a de l’espoir! 

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