mardi 15 mai 2012

Réflexion - Chapitre 3

Chapitre 3 – Brève histoire du progrès

Pour ce chapitre, je crois qu’il est évident ce que l’auteur cherchait à nous faire réfléchir. Sommes-nous sur la même voie que la société sur l’Île de Pâques et les Sumériens, dans leur piège du progrès ?

En effet, comme Wright dit,  l’humain est « victime de son propre succès » (2004 ; 86).  
C’est humain de faire des erreurs et de se tromper, mais lorsqu’on fait des erreurs on est censé apprendre une leçon, ce qui ne semble pas être le cas dans la course de notre humanité. Certes, aujourd’hui, nous avons la capacité de communication sans barrières et nous avons accumulé beaucoup de connaissances sur notre histoire, sur notre humanité et ainsi de suite. Nous savons que nous faisons face à une crise énorme, en termes d’épuisement de ressources, de durabilité, d’énergie et de continuité. Mais évidemment, la « piste » que nous prenons ressemble beaucoup à celle de ces deux sociétés (Île de Pâques et les Sumériens), mais à une échelle beaucoup plus grande!  Les changements n’arrivent pas assez vites, même si nous avons conscience du problème. Faudrait-il vraiment frapper ce mur comme ces deux sociétés avant de réagir de façon constructive?

Comme les professeurs ont publié sur le blog le 29 avril, ces groupes ont « dépensé les dernières réserves de capital naturel en une irresponsable frénésie de richesses et de gloire », tout comme nous faisons aujourd’hui. Comme Serge Bouchard nous disait dans sa présentation du 14 mai, ce qui guide notre société est l’énorme quête de pouvoir et de contrôle. Par contre, la mauvaise foi des êtres humains va tout probablement finir par menacer sa propre existence, comme dans ces deux groupes. Ces derniers ont eu un énorme impact sur leur environnement, ils ont recouru à la guerre (permanent), ils ont fait des horreurs contre leur humanité, ils avaient une classe dirigeante, une hiérarchie – est-ce que je me trompe ou est-ce qu’on dirait que je parle de la société occidentale?

« Comme ils ont été les premiers à construire l’un des plus grands projets d’irrigation du monde, les Sumériens ne peuvent guère être blâmés pour n’avoir pas prévu les conséquences de leur nouvelle technologie. Toutefois, les choses ont certainement empiré sous les pressions politiques et culturelles » (Write, 2004 ; 108-109).

Est-ce que ça vous fait penser à nous ça? Par contre, nous savons notre histoire et l’histoire s’est répétée à plusieurs reprises. Une grande leçon doit être apprise par ces deux exemples. On doit continuer à sensibiliser et éduquer ceux qui nous entourent, la communauté et la collectivité, avant de frapper un mur. 

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