Dans le
chapitre deux de Wright, La grande expérience, l’auteur examine la montée
de la civilisation. Il décrit le premier piège du progrès, l’invention de
l’agriculture et la domestication des plantes et des animaux. Comme mentionné
par d’autres étudiantes, moi aussi je me trouve chanceuse d’avoir suivi
certains cours auparavant pour mieux comprendre ce livre. Mes cours
d’anthropologie et l’évolution des institutions sociales se démontrent comme
étant très utiles durant la lecture de ce livre.
Malgré
toutes les leçons du passé, la civilisation humaine ne semble pas apprendre de
ces erreurs. Comme Wright dit : «Malgré toutes ses cruautés, la civilisation
est précieuse; c’est une expérience qu’il vaut la peine poursuivre. Elle est
aussi précaire : tandis que nous grimpons sur l’échelle du progrès, nous
faisons voler les barreaux au-dessous. Il n’y a pas de retour possible sans
catastrophe» (2004, 52). Évidemment, nous allons frapper un mur si nous ne
changeons pas la piste que la civilisation a prise. Mais comme était dit durant
la discussion avec Mathieu Roy, après son film, est-ce que la civilisation
humaine va être obligée de frapper ce mur avant de réaliser qu’il faut faire
des changements?
D’après toutes
les discussions que nous avons eues dans notre cours, j’ose espérer que nous ne
nous rendrions pas à ce point. Par contre, l’espoir semble fragmenté et les
styles de vie ne changent pas assez vite. La façon que nous sommes programmés,
soit de penser à court terme, va à l’encontre de notre besoin d’engagement à
long terme. Pour moi, l’éducation et la sensibilisation peuvent faire en sorte que
nos populations commencent à penser à long terme et réalisent les bénéfices de
faire des changements pour la durabilité de notre société. Je fais l’analogie à
un fumeur. À court terme, la cigarette semble rapporter plusieurs bénéfices et
semble être tellement bonne. Par contre, quand on réalise tous les aspects
négatifs que cette dernière peut emporter à long terme, on réalise qu’on
devrait changer nos habitudes. Sans négliger la composante addictive de la
nicotine, c’est difficile de lâcher un plaisir à court terme, pour un bien-être
à long terme quand nous vivons dans le moment présent. Ça semble être la même
chose pour le besoin de changement pour la durabilité. On est bien dans nos
petits mondes. On est confortable donc pourquoi changer? De plus, notre été est
plus long (avec un bon ton de sarcasme)!
« La
culture a elle-même créé ce problème propre aux humains : en partie parce que
la croissance culturelle va bien plus vite que l’évolution, et parce que depuis
longtemps, la masse cumulée des cultures a devancé la sélection naturelle et a
placé notre destin entre nos mains » (Wright, 2004 ; 53).
Notamment,
l’accélération du progrès la rend difficile à suivre. C’est facile pour les
pays occident de dire que le niveau de vie a augmenté parce que nous vivons
dans une civilisation, dite avancée. Par contre, l’écart entre les riches et
les pauvres augmente, il y a plus de production de nourriture, mais plus de
gens qui ont faim et la qualité de vie n’augmente pas non plus. On a le progrès
technologique, économique, scientifique, mais le progrès qui lutte pour le bien
commun semble être négligé.
Une
dernière citation que j’ai trouvée méritait une petite réflexion :
« La
liberté et les occasions d’ascension sociale ont décliné à mesure que croissaient
les populations et que les frontières se durcissaient entre les groupes »
(Wright, 2004; 67).
Est-ce
qu’on vit dans la liberté? Oui, nous avons beaucoup de liberté. Par contre, il
est important de réévaluer cette liberté dans la société quand nous sommes
contrôlés par les médias, les gouvernements et spécialement l’économie. Comme
Sophie a dit : nous ne vivons plus dans un monde d’offre et demande, mais
seulement d’offre.
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