dimanche 13 mai 2012

Réflexion - Chapitre 2

Chapitre 2 - Une brève histoire du progrès


Dans le chapitre deux de Wright, La grande expérience, l’auteur examine la montée de la civilisation. Il décrit le premier piège du progrès, l’invention de l’agriculture et la domestication des plantes et des animaux. Comme mentionné par d’autres étudiantes, moi aussi je me trouve chanceuse d’avoir suivi certains cours auparavant pour mieux comprendre ce livre. Mes cours d’anthropologie et l’évolution des institutions sociales se démontrent comme étant très utiles durant la lecture de ce livre.

Malgré toutes les leçons du passé, la civilisation humaine ne semble pas apprendre de ces erreurs. Comme Wright dit : «Malgré toutes ses cruautés, la civilisation est précieuse; c’est une expérience qu’il vaut la peine poursuivre. Elle est aussi précaire : tandis que nous grimpons sur l’échelle du progrès, nous faisons voler les barreaux au-dessous. Il n’y a pas de retour possible sans catastrophe» (2004, 52). Évidemment, nous allons frapper un mur si nous ne changeons pas la piste que la civilisation a prise. Mais comme était dit durant la discussion avec Mathieu Roy, après son film, est-ce que la civilisation humaine va être obligée de frapper ce mur avant de réaliser qu’il faut faire des changements?

D’après toutes les discussions que nous avons eues dans notre cours, j’ose espérer que nous ne nous rendrions pas à ce point. Par contre, l’espoir semble fragmenté et les styles de vie ne changent pas assez vite. La façon que nous sommes programmés, soit de penser à court terme, va à l’encontre de notre besoin d’engagement à long terme. Pour moi, l’éducation et la sensibilisation peuvent faire en sorte que nos populations commencent à penser à long terme et réalisent les bénéfices de faire des changements pour la durabilité de notre société. Je fais l’analogie à un fumeur. À court terme, la cigarette semble rapporter plusieurs bénéfices et semble être tellement bonne. Par contre, quand on réalise tous les aspects négatifs que cette dernière peut emporter à long terme, on réalise qu’on devrait changer nos habitudes. Sans négliger la composante addictive de la nicotine, c’est difficile de lâcher un plaisir à court terme, pour un bien-être à long terme quand nous vivons dans le moment présent. Ça semble être la même chose pour le besoin de changement pour la durabilité. On est bien dans nos petits mondes. On est confortable donc pourquoi changer? De plus, notre été est plus long (avec un bon ton de sarcasme)!

« La culture a elle-même créé ce problème propre aux humains : en partie parce que la croissance culturelle va bien plus vite que l’évolution, et parce que depuis longtemps, la masse cumulée des cultures a devancé la sélection naturelle et a placé notre destin entre nos mains » (Wright, 2004 ; 53).

Notamment, l’accélération du progrès la rend difficile à suivre. C’est facile pour les pays occident de dire que le niveau de vie a augmenté parce que nous vivons dans une civilisation, dite avancée. Par contre, l’écart entre les riches et les pauvres augmente, il y a plus de production de nourriture, mais plus de gens qui ont faim et la qualité de vie n’augmente pas non plus. On a le progrès technologique, économique, scientifique, mais le progrès qui lutte pour le bien commun semble être négligé.

Une dernière citation que j’ai trouvée méritait une petite réflexion :

« La liberté et les occasions d’ascension sociale ont décliné à mesure que croissaient les populations et que les frontières se durcissaient entre les groupes » (Wright, 2004; 67).

Est-ce qu’on vit dans la liberté? Oui, nous avons beaucoup de liberté. Par contre, il est important de réévaluer cette liberté dans la société quand nous sommes contrôlés par les médias, les gouvernements et spécialement l’économie. Comme Sophie a dit : nous ne vivons plus dans un monde d’offre et demande, mais seulement d’offre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire