samedi 12 mai 2012

Réflexion - Chapitre 1


Chapitre 1 – Une brève histoire du progrès

Dans le premier chapitre du livre de Ronald Wright, l’auteur démontre comment l’espèce humaine a découvert de plus en plus d’indices sur notre humanité, notre histoire. La culture humaine a été le remède important au progrès. De plus, nos médias sociaux, la communication accélérée et le développement de nouvelles technologies nous permettent de faire du « progrès » à une rapidité incontrôlable.  L’auteur cherche à répondre aux trois questions de Gaugin durant son livre, soit « D’où venons nous? Que sommes nous? Où allons nous?» (Wright, 2004 ; 14).

L’histoire de l’élimination des Néanderthaliens m’a vraiment fait réfléchir. Si un « cousin controversé » de l’homme a pu se faire éliminer, est-ce qu’un continent ou un pays de notre planète pourrait ne pas se faire éliminer aussi facilement si un désastre ou un manque de ressources surgit?  En effet, c’est une supposition que je me suis faite. On est capable de s’adapter à n’importe quel climat, mais si l’espace n’est pas assez grand pour permettre à la population humaine de survivre, qu’est-ce qui arrivera? 

Comme Wright mentionne, « nous tendons à croire que les gens civilisés n’ont pas seulement meilleure odeur, mais qu’ils se comportent mieux que les barbares et les sauvages»  (2004, 16). Évidemment, l’auteur suppose que nos pratiques sont plus barbares que les chasseurs-cueilleurs. Okay, oui,  notre odeur est peut-être plus raffinée, mais est-ce que nos pratiques ne sont pas plus barbares ?  Nous, l’humanité a construit des villes tellement grosses que ça devient difficile de supporter toute une population en une place. Par contre, qu’est-ce qu’on fait, on s’adapte à notre environnement en construisant des immeubles à étages impossibles à compter à vue d'œil pour superposer notre population, on crée des aliments synthétiques et pollue la Terre. Barbaries?   

D’après Robet Lee, un anthropologue, qui a étudié un groupe de chasseur-cueilleur en Afrique durant les années 1960, le groupe Dobe Ju 'Hoansi vivait heureux, presque sans meurtre/batailles/chicane et travaillait seulement quelques heures par semaine. Quand les Européens sont arrivés pour assimiler le groupe et les faire travailler, leur mode de vie changea à tout jamais. Quand Lee retourna visiter leur tribu quelques années plus tard, des problèmes d’alcoolisme, de violence et de communauté avaient surgi. Donc, qui est le plus barbare? 

Ceci dit, sans même s’en rendre compte, comme Wright mentionne, on s’embarque dans les pièges du progrès. Les innovations qu’on fait, on espère « qu’elles seront de bons outils, mais dont nous ne pouvons prédire les conséquences » (2004, 19). On vit dans le risque.  Par exemple, ce dernier mentionne l’exemple du nucléaire. Quand on a découvert cette innovation, l’humanité pensa faire un pas d’avant pour la société humaine. Par contre, on réalisa assez vite que cette innovation avait la capacité d’éliminer nos sociétés en peu de temps. Le progrès est vu de manière positif, mais à quel point est-ce que c'est éthique d’utiliser ces innovations? 

 « La technologie crée l’accoutumance. Le progrès matériel entraîne des problèmes dont la solution exige, ou semble exiger, plus de progrès. Encore ici, le péril se trouve dans l’échelle : un bon bang peut avoir son utilité ; un meilleur bang peut causer la fin du monde » (2004, 19).

De plus, le progrès se fait de manière très rapide, presque exponentielle. Il est presque difficile d’évaluer si ce qu’on découvre est éthique ou non. Notre culture humaine nous a permis de découvrir, innover et utiliser les matériaux et des outils disposés par la Terre, mais nous n’avons pas toujours utilisé ces derniers avec respect envers notre planète ou avec discussion si cela était bon. Donc, il est essentiel de réévaluer nos pratiques et développer un sens éthique à nos vies. Comme Christian Bernard dit : « Ce n’est pas parce qu’on peut le faire qu’il est bon de le faire ».

Comme Wright dit : On croyait que le « capitalisme et la démocratie étaient la «fin» de l’histoire – non seulement sa destination, mais son but » (2004,  18). En effet, le capitalisme pourrait mener à la fin de notre population, mais une fin beaucoup plus catastrophique qu’on le croyait. Donc, il faut changer nos manières de faire, d'agir et d'éduquer pour assurer la durabilité de notre planète. 

1 commentaire:

  1. Et la réside un grand défi, proposer une alternative intelligente au capitalisme...

    Marc

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