Dans le
film de Mathieu Roy, Jane Goodall se pose la question « Pourquoi est-ce
que personne n’agit quand on sait que nos ressources ne sont pas infinies? »
Les humains sont des êtres tellement intelligents, mais nous détruisons peu à
peu notre seul habitat. Où est la conscience collective et où est le pouvoir
d’agir de nos citoyens, communautés et collectivité humaine face à cette crise?
Précédemment, avant ma génération, il eut une lutte énorme pour obtenir notre
système de santé universelle, nos systèmes d’éducation, notre filet de sécurité
comme société, nos droits et nos libertés, et peu à peu tous ces droits deviennent
moins accessibles et penchent vers le privé, qui fait en sorte que ceux-ci pourraient
devenir beaucoup moins accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens économiques
d’y accéder. Donc, où est l’équité?
Ceci me fait
penser à un livre que j’ai lu, il n’y a pas tellement longtemps, pour un cours
d’organisation communautaire. L’écrit d’Hervé Kempf l’Oligarchie ça suffi, vivre la démocratie démontre comment la ruse
vers l’oligarchie dans nos systèmes politiques est évidement pour les fins
économiques de la classe la plus riche. L’auteur démontre le tact que les
oligarques ont utilisé pour légitimer ce type d’organisation, soit en diminuant
peu à peu tous nos droits et nos libertés, tout en s’assurant de ne pas choquer
les individus de la classe moyenne afin d'éviter que ces derniers réagissent. Pour
lui, les valeurs capitalistes se sont implantées dans notre société très
lentement, justement pour que les gens n'agissent pas contre le système oligarchique,
soit en essayant de légitimer le capitaliste comme étant juste et bon (emplois,
développement mondial – économique). Mais justement, on voit aujourd’hui que
c’est justement le contraire. En pensant
qu’on vit dans un système démocratique, où nous avons le droit de vote, des
droits et des libertés, et où l'on est bien et confortable, pourquoi est-ce
qu’on lutterait pour le contraire? On
est bien n’est-ce pas? Oui, c’est vrai,
on est quand même chanceux de vivre au Canada comparativement à plusieurs
autres pays, mais c’est loin d’être une utopie. L’auteur fini finalement par
une version très pessimiste de notre développement en croyant qu’il n’a plus
grand-chose à faire. Mais pour moi, il faut garder espoir, tout en étant
conscient des problèmes auxquels on fait face.
C’est
certain que les contraintes de la vie font en sorte qu’il est difficile d'agir collectivement,
mais je crois que c’est peu à peu qu’on peut changer la manière de voir le
monde et de développer le pouvoir d’agir. Je crois fondamentalement que comme
société on a beaucoup de questions à se poser et beaucoup d’action à prendre
pour faire des changements, pour aller vers une société plus juste et équitable
et pour se redéfinir comme collectivité
pour aller vers le bien commun. Je n’ai pas la solution (j’aimerais bien
l’avoir), mais je crois que c’est en progressant, non de manière économique,
mais sociale et collective, que nous devrons tourner la page d’une nouvelle ère
afin de survivre sur notre planète.
Quelqu’un a des idées de solutions ?
Corine :)
Corine :)
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