jeudi 3 mai 2012

Jour 3, 2 mai, 2012

Question : pourquoi est-ce que personne n’agit ?
Dans le film de Mathieu Roy, Jane Goodall se pose la question « Pourquoi est-ce que personne n’agit quand on sait que nos ressources ne sont pas infinies? » Les humains sont des êtres tellement intelligents, mais nous détruisons peu à peu notre seul habitat. Où est la conscience collective et où est le pouvoir d’agir de nos citoyens, communautés et collectivité humaine face à cette crise? Précédemment, avant ma génération, il eut une lutte énorme pour obtenir notre système de santé universelle, nos systèmes d’éducation, notre filet de sécurité comme société, nos droits et nos libertés, et peu à peu tous ces droits deviennent moins accessibles et penchent vers le privé, qui fait en sorte que ceux-ci pourraient devenir beaucoup moins accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens économiques d’y accéder. Donc, où est l’équité?

Ceci me fait penser à un livre que j’ai lu, il n’y a pas tellement longtemps, pour un cours d’organisation communautaire. L’écrit d’Hervé Kempf l’Oligarchie ça suffi, vivre la démocratie démontre comment la ruse vers l’oligarchie dans nos systèmes politiques est évidement pour les fins économiques de la classe la plus riche. L’auteur démontre le tact que les oligarques ont utilisé pour légitimer ce type d’organisation, soit en diminuant peu à peu tous nos droits et nos libertés, tout en s’assurant de ne pas choquer les individus de la classe moyenne afin d'éviter que ces derniers réagissent. Pour lui, les valeurs capitalistes se sont implantées dans notre société très lentement, justement pour que les gens n'agissent pas contre le système oligarchique, soit en essayant de légitimer le capitaliste comme étant juste et bon (emplois, développement mondial – économique). Mais justement, on voit aujourd’hui que c’est justement le contraire.  En pensant qu’on vit dans un système démocratique, où nous avons le droit de vote, des droits et des libertés, et où l'on est bien et confortable, pourquoi est-ce qu’on lutterait pour le contraire?  On est bien n’est-ce pas?  Oui, c’est vrai, on est quand même chanceux de vivre au Canada comparativement à plusieurs autres pays, mais c’est loin d’être une utopie. L’auteur fini finalement par une version très pessimiste de notre développement en croyant qu’il n’a plus grand-chose à faire. Mais pour moi, il faut garder espoir, tout en étant conscient des problèmes auxquels on fait face.  

C’est certain que les contraintes de la vie font en sorte qu’il est difficile d'agir collectivement, mais je crois que c’est peu à peu qu’on peut changer la manière de voir le monde et de développer le pouvoir d’agir. Je crois fondamentalement que comme société on a beaucoup de questions à se poser et beaucoup d’action à prendre pour faire des changements, pour aller vers une société plus juste et équitable et pour se redéfinir comme  collectivité pour aller vers le bien commun. Je n’ai pas la solution (j’aimerais bien l’avoir), mais je crois que c’est en progressant, non de manière économique, mais sociale et collective, que nous devrons tourner la page d’une nouvelle ère afin de survivre sur notre planète.    Quelqu’un a des idées de solutions ?


Corine :)

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